vendredi 15 juillet 2016

Bon, on arrête quand les conneries ?

Manu, Bernard, Jean-Yves, François... vous déconnez. Vous déconnez à pleins tubes et ça commence à gonfler sévère. 
Alors ça y est c'est reparti pour un tour ? Un taré fonce dans la foule des estivants à Nice et c'est reparti. On sort les violons, les mines attristées et les discours de fermeté. Et on en profite pour prolonger de trois mois de plus l'état d'urgence, histoire de bien verrouiller les libertés individuelles. Au profit de la grande cause internationale de lutte contre le terrorisme. 
Et partout on va entendre les mêmes discours pleurnichards, les mêmes logorrhées assourdissantes et insupportables. 

Lorsqu'on sert la soupe aux impérialistes américains et qu'on est leur gentil toutou va-t-en-guerre depuis près de vingt piges, faut pas venir s'étonner qu'on se prenne les retours de boomerangs. Depuis 2001 la France est de presque tous les conflits au proche orient. Au nom de la liberté soit disant... 

Au nom de quelle liberté ? Celle des pétrodollars. Celle des banquiers. Celle de l'Europe monétaire. Celle des puissants qui s'arrangent entre eux sur le dos des classes laborieuses. On se fait les petits arrangements entre amis, pour servir les intérêts d'une compagnie, d'un juteux marché alors on fomente un coup d'état, on vend des armes aux terroristes, Marianne changée en mère maquerelle de l'Europe. Pas grave, la guerre contre le terrorisme justifie tout. Alors on tue des gamins en Afrique, on tue des gamins en Syrie, on tue des gamins en Irak. Oui mais ça c'est pas grave, c'est pour défendre la liberté. Un gamin arabe n'a pas moins de valeur qu'un gamin français. Par contre vous tous qui vous succédez au sommet de l'Etat, ministre des affaires étrangères, ministre de l'Intérieur, premier ministre, président... Vous avez du sang sur les mains et il ne faudra pas s'étonner qu'un jour le peuple français décide de reprendre le pouvoir. Vous tuez les enfants d'une république que vous avez vendue à Wall Street.
Alors de grâce, pas de beaux discours, pas de violon, pas de putain d'unité nationale pour justifier de continuer encore cette folie. On ne veut pas de ces guerres impérialistes, on ne veut pas de ce nouvel ordre mondial. Faudra pas compter sur moi pour venir au banquet des faux-culs.

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