mercredi 23 août 2017

L'édition et Eric...

Lorsque l'on se plonge de façon suffisamment intensive dans une activité - je suppose qu'il en va même quelle que soit cette activité - on se rend compte de la conjonction de certains faits du quotidien. Une sorte d'alignement des planètes, ou pour le dire de manière plus prosaïque d'une concordance des petits riens de la vie qui mis bout à bout dessinent une fresque qui prend du sens. Peut-être est-ce ce que le plus belge des acteurs d'arts martiaux (ou le plus art martial des acteurs belges?) disait quand il parlait d'être AWARE. Mais je m'égare (de Bruxelles). 

Hier je parlais de la roulette de l'édition et des choix (et de leurs contraires, les non-choix et non les anchois). Ce matin en me rendant au travail, je lisais dans le métro "Endetté comme une mule", les mémoires de l'éditeur Eric Losfeld. 
Il y a beaucoup à dire sur cet excellent bouquin publié chez Tristram et à côté duquel je serais passé sans les conseils avisés de l'émission sacrée "Mauvais genre" sur France Culture (conseil confirmé par une quasi majorité absolue chez les critiques du "Masque et la Plume" sur France Inter). Bref, à propos d'édition, voilà un passage de ces mémoires dont je reparlerai : 

On suppose qu'un livre va se vendre, parce qu'on l'a publié, parce qu'on l'aime bien, et on suppose que d'autres personnes vont l'aimer, mais en réalité, la vente d'un livre reste quelque chose qui est tout à fait irrationnel. J'ai beau le savoir de longue date, j'en suis toujours étonné.

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